LE SOUR
Le mot tibétain « sour » fait référence aux offrandes brûlées ; céréales, lait, beurre, miel, sucre, brocart, offertes à l’extérieur pendant le rituel. Des pilules de bénédictions et des feuillets de mantras sont ajoutées à ces offrandes afin de pacifier et libérer l’esprit des êtres, particulièrement les défunts et les créanciers karmiques.
MANTRA
OM AH HOUNG
Pendant la phase d’offrande des substances brulées, les participants accumulent le mantra OM AH HOUNG.
La syllabe « Om » purifie l’offrande des impuretés, « Ah » transforme l’offrande en nectar et « Houng » la multiplie à l’infinie. Tout en récitant ce mantra on s’imagine sous la forme de Tchenrézi, le Bouddha de la compassion. La fumée qui se dégage des offrandes réjouit tous les Bouddhas et tous les êtres des 6 royaumes. transforme l’offrande en nectar et « Houng » la multiplie à l’infinie. Tout en récitant ce mantra on s’imagine sous la forme de Tchenrézi, le Bouddha de la compassion. La fumée qui se dégage des offrands les êtres des 6 royaumes.
BIENFAITS
Cette pratique est une manière d’accumuler de vastes mérites et de pacifier les obstacles dans sa pratique, sa vie, ses projets, en nous acquittant des dettes karmiques :
- Envers les êtres auxquels on a causé du tort, dans cette vie et dans les vies passées, consciemment ou inconsciemment et qui, à présent, gardent une rancœur envers nous ou cherchent à nous nuire.
- Envers tous ceux qui ont à notre égard de la jalousie ou de la malveillance et dont notre réussite ou notre bonheur procure de la souffrance.
Un autre bienfait réside dans le fait que les esprits ainsi nourris par l’odeur de ces substances sont libérés de leur terrible faim. En recevant l’enseignement du Bouddha, leur esprit se libère des tourments dus à leur renaissance.ent à son chemin me support et moyen habile pour développer ses propres qualités.