Pratiques méditatives

La méditation est le cœur de la pratique bouddhiste. Le mot tibétain « Gom » rendu en français par « méditation » signifie en fait « accoutumer son esprit à la vue des enseignements du Bouddha » pour nous familiariser à la compréhension de notre réelle nature et celle du monde qui nous entoure. Quelles que soient les différentes pratiques méditatives, il faut les appréhender comme des moyens habiles plus ou moins rapides selon la capacité de chacun, pour se transformer soi-même afin de transformer le monde.

MEDITATION-recitation

Pratique des divinités

Les méditations-récitations sont des pratiques transmises par le Bouddha, dans le cadre de la voie des Tantras (Vajrayana « le véhicule de diamant ») le plus rapide pour se libérer de la souffrance et accomplir le bienfait des êtres. Ces méditations rassemblent différentes techniques et pratiques pour demeurer dans l’instant présent au niveau du corps, parole, esprit. De plus par leurs méthodes puissantes d’accumulation de mérite et de purification, elles facilitent l’entrée dans une profonde concentration méditative.

Important : Les divinités dans le bouddhisme n’existent pas et n’ont pas la signification et la réalité que leur accordent d’autres traditions. Elles sont simplement l’expression de nos qualités intérieures, celles de la nature de notre esprit que cependant nous ne reconnaissons pas car notre esprit est voilé. Ces qualités sont donc projetées à l’extérieur sous forme de ces divinités et pratiquer les rituels qui leur sont associés nous reconnecte avec notre nature profonde. C’est un moyen habile pour nous aider à transformer notre esprit.

Tout public

Méditation-guru yoga

la méditation du Guru Yoga

Le Guru-Yoga est une pratique méditative durant laquelle nous unissons notre esprit à l’esprit éveillé du maître. Source d’une profonde influence spirituelle, la même que celle conférée lors d’une initiation, une telle pratique soutient la méditation silencieuse de la pacification de l’esprit.

Pratiquants

meditation-danses Sacrées

PRATIQUES MEDITATIVES - Pratique de danses sacrées

Le 27 février 2021, le jour auspicieux de la pleine lune du Chotrul Dutchen, des pratiquants ont commencé l’apprentissage des danses sacrées tibétaines. Une fois par an, à l’occasion de la grande Tsok annuelle, le Centre Tcheulang organise une représentation avec les habits traditionnels tibétains.

Ces danses sacrées sont connues sous le nom du Langtro Détchen Rolmo qui signifie, «les danses de la grande félicité». Elles sont réparties en huit chants ou en chapitres qui proviennent d’un terma, «enseignements de la vision pure» du grand maître Jamgon Mipham Rinpoché (1846-1912).

Au Tibet, elles sont régulièrement effectuées à la demande de monastères ou de familles pour apporter la chance dans les projets et l’accomplissement des souhaits.

Ces danses doivent être appréhendées comme une méditation puissante en mouvement. Les danseurs masculins et féminins invoquant la bénédiction de Késar, peuvent reconnaître la nature de leur esprit, tout en dansant, chantant et tourbillonant. De plus, elles apportent à ceux qui dansent la force, de l’énergie et du courage.

Comme l’a énoncé Mipham Rinpoché:

« Dans le pays où la danse sacrée du Langtro Détchen Rölmo est exécutée en quelque lieu que ce soit, les choses  indésirables et  préjudiciables comme, les maladies, les famines, les conflits, etc, ainsi que le déclin  lié  aux temps dégénérés seront tous pacifiés dans la dimension absolue. Selon les mots de Vajra, quiconque exécute, voit ou entend cette danse sacrée recevra, telle une pluie, toutes les bonnes choses vertueuses, auspicieuses et de nature à créer le bonheur, tant sur le plan spirituel que séculier. »

  • Vous pouvez retrouver Méditation-Danses sacrées dans Programme
  • Pour connaître les modalités Adhésion
  • Pour avoir plus de renseignements Contact
  • Si vous souhaitez participer Inscription

Tout public

Retraite individuelle

Retraite Temple Tcheulang - Pratiques méditatives
Dans les textes bouddhistes, il est mentionné l’importance de faire une retraite dans un endroit sacré car la bénédiction du lieu permet au pratiquant de développer plus vite les qualités du chemin.
« Tsam » est le mot tibétain que l’on traduit par retraite mais qui veut dire littéralement, limite. Cela veut dire que l’on pose des limites pendant un temps afin de pouvoir s’observer plus profondément n’étant plus sollicité par toutes les activités extérieures. Une retraite n’est pas un moment de « développement personnel » que l’on s’accorde pour prendre un peu de temps pour soi. Bien au contraire, la motivation qui doit nous pousser à faire une retraite est celle du bienfait des êtres. 
Ainsi pendant le temps de retraite, si nous arrivons à poser notre esprit, la qualité de nos récitations, souhaits et méditation sera beaucoup plus profonde et source d’un immense bienfait pour nous et tous les êtres.
Le centre possède un « droupkang » (maison de pratique), en retrait à l’arrière du temple pour les pratiquants  qui souhaitent approfondir leur pratique.
Ces retraites se font sous la direction de Do Khyentsé Rinpoché et le temps minimal est de 7 jours (Arrivée la veille et départ le 8ème jour au matin).
Rinpoché souhaite que dans le centre, chaque année, soit pratiqué 100 jours d’accumulations de la prière en sept vers de Guru Rinpoché « Tsikdeun Soldep». Cela équivaut à 15 retraites de 7 jours par an minimum. Selon les enseignements du Bouddha, tous ceux qui participent à cette accumulation des 100 jours de pratiques bénéficient du même mérite que s’ ils avaient accompli chacun 100 jours de retraite.

    Pratiquants