Arbre de vie

Dans le bouddhisme en général et spécialement dans la voie du Vajrayana, la relation de maître à disciple est primordiale. Un maître ne devient pas maître par lui-même. Un maître est avant tout le disciple de ses propres maîtres desquels il a reçu de multiples transmissions qui lui ont permis d’actualiser toutes les qualitées pour guider les autres.

Guider les êtres, n’est pas une tâche facile, en avoir l’aspiration ne suffit pas, il faut posséder les réelles qualités et être sorti soi même de la souffrance. Un maître doit avoir reçu la bénédiction de son maître afin de guider les êtres sinon son activité restera stérile.

Ainsi, lorsque l’on se relie à un maître, on se relie à toute sa lignée. C’est à dire que tout ce que nous transmet notre maître: enseignements, loungs, initiations, instructions orales… , lui ont été transmis par ses propres maîtres. On reçoit donc la bénédiction de la lignée.

Do Khyentsé Rinpoché a reçu des enseignements et des transmissions de nombreux maîtres. Ses principaux maîtres sont Dodrupchen Rinpoché, Khenpo Jigmé Phuntsok, Lama Rigdzin Nyima, Namtrul Rinpoché et Kandro Taré Lamo.

DODRUPCHEN RINPOCHÉ

Le quatrième Dodroupchen Rinpoché, Tubten Trinlé Pal Zangpo, est l’un des plus importants maitres des traditions Nyingma et Dzogchen.

En tant que quatrième incarnation de Dodroupchen Jikmé Trinlé Özer, le fils de cœur de Jikmé Lingpa qui révéla le cycle Longchen Nyintik, Dodroupchen Rinpoché est le principal détenteur des enseignements du Longchen Nyintik.

Il est né en 1927 dans la province du Dokham, en pays Golok, dans l’Est du Tibet.

Sa naissance fut prophétisée par le grand Cinquième Dzogchen Rinpoché Tubten Chökyi Dorje, qui le reconnut par la suite. A quatre ans, il alla au monastère de Dodroupchen, où il fut intronisé. Jusqu’à l’âge de six ou sept ans, il montra beaucoup de signes miraculeux de réalisation, comme par exemple des visions des bouddhas.

Il étudia avec les grands khenpos des monastères de Dodroupchen et de Dzogchen, et à l’âge de onze ans, il reçut les initiations et transmissions du Nyingtik Yabshyi et du Longchen Nyingtik par Khenpo Kunpal, un disciple du Troisième Dodroupchen Rinpoché. Parmi les nombreux grands maîtres de qui il reçut des enseignements, il y eut Jamyang Khyentse Chökyi Lodrö, le Sixième Dzogchen Rinpoché, Shechen Kongtrul, Dzogchen Khenpo Gönpo et Gyarong Namtrul Rinpoché. De Yukhok Chatralwa, qui était une manifestation de Vimalamitra, et d’Apang Tertön, il reçut les enseignements ultimes sur le sens de Dzogpachenpo, qu’il pratiqua sur leurs conseils.

Dodrupchen Rinpoché est entré en Parinirvana le 25 janvier 2022, le 23ème jour du 11ème mois selon le calendrier tibétain.

A l’âge de dix-neuf ans, il fit un pèlerinage au Tibet Central, et entreprit une retraite dans la pièce de Jikmé Lingpa à Tsering Jong. Au monastère de Dodroupchen, il construisit un collège scriptural, et fournit les pièces de bois pour imprimer les Sept Trésors de Longchenpa. Il donna beaucoup d’enseignements majeurs, spécialement dans l’Est du Tibet.

Compte tenu de la situation politique changeante, Dodroupchen Rinpoché quitta le Tibet et arriva au Sikkim en octobre 1957, où il fit de Gangtok sa résidence principale. De nouveau, il subventionna l’impression de nombreux livres, y compris les Sept Trésors de Longchenpa et la Trilogie du Trouver du Confort et de l’Aise. Il a donné de nombreuses initiations, transmissions et enseignements au Sikkim, où il a deux monastères, au Bhoutan où il dirige également un monastère, en Inde et au Népal.

Il reconnut le Septième Dzogchen Rinpoché, dont la mise sur le trône eut lieu à Gangtok en 1972.

Il fit de nombreuses visites en occident, la première en 1973 où il établit un centre dans le Massachusetts appelé le Maha Siddha Nyingmapa Centre. Dodroupchen Rinpoché visita aussi l’Angleterre, la France et la Suisse.

Dodrupchen Rinpoché est entré en Parinirnava le 25 janvier 2022, le 23ème jour du 11ème mois selon le calendrier tibétain.

KEMPO JIGMÉ PHUNTSOK

Namtrul Rinpoché, maître de Do khientsé Rinpoché

Khenpo Jigmé Phuntsok (1933-2004) était un tertön incroyablement influent et remarquable. Il est devenu l’un des professeurs les plus connus au Tibet et a été un leader éminent dans la renaissance du bouddhisme après la destruction chinoise. En plus de cela, il a révélé de nombreux trésors de terma à travers l’Asie, souvent devant des foules. Il était un praticien dévoué et discipliné et a donné à ses disciples un exemple inspirant de la façon de développer avec diligence leurs capacités.

Il est né dans une famille nomade de la région de Golok Serta au Kham, dans l’est du Tibet. À sa naissance, il a montré divers signes de sa capacité, notamment en récitant immédiatement om a ra pa tsa na dhi , le mantra de Mañjuśrī. Ses récitations de ce mantra totaliseraient plus de 13 milliards tout au long de sa vie.

À l’âge de cinq ans, il a été reconnu comme la réincarnation de Tertön Lérab Lingpaet est entré au monastère de NubzurLà, il a reçu l’ordination de Khenpo Sonam Rinchen à l’âge de neuf ans. Au début de son adolescence, il a commencé à révéler divers trésors de terma et a ressenti une dévotion intense aux enseignements Dzogchen. Priant intensément Mipham Rinpoché, le grand maître apparut à Khenchen Jigmé Phuntsok dans une vision et lui accorda la bénédiction d’expérimenter la nature de l’esprit à l’âge de quinze ans.

Au cours des années suivantes, il reçut des enseignements et des instructions de nombreux maîtres. De dix-huit à vingt-quatre ans, il a étudié intensivement avec son principal professeur racine, Khenchen Thupten Chöphel, à Changma Gar, recevant de lui l’ordination complète à l’âge de vingt-deux ans. Deux ans plus tard, il fut intronisé en tant qu’abbé du monastère de Nubzur.

En 1959, malgré l’oppression croissante de l’Armée populaire de libération, Khenchen Jigmé Phuntsok est resté au Tibet oriental. Pendant les vingt années suivantes, il a continuellement échappé aux autorités chinoises et a erré secrètement à travers Serta avec sa sœur. Il a continué à enseigner et à pratiquer la méditation Dzogchen avec quelques-uns de ses étudiants les plus proches. Sa capacité à éviter la capture pendant cette période est devenue légendaire et sa renommée a continué de se répandre. Pendant ce temps, Khenchen Jigmé Phuntsok a pratiqué le commentaire Dzogchen de Mipham Rinpoché, Une lampe pour dissiper les ténèbres. Sa pratique consistait à réciter un mala de la prière de supplication de Mipham Rinpoché suivi de la récitation des quatre sections du commentaire. Après avoir terminé cent supplications et une récitation de texte, il recommençait. Il a complété cette pratique plus de 100 000 fois, totalisant 10 000 000 récitations, en plus de faire les préliminaires. C’est grâce à cette pratique qu’il a acquis une reconnaissance complète de la nature de l’esprit et il a montré à ses étudiants comment pratiquer correctement avec diligence.

En 1980, il a commencé à construire des huttes de retraite en terre avec quelques-uns de ses plus proches disciples dans une vallée inhabitée qui abritait autrefois l’ermitage de Tertön Dudjom Lingpa vers 1880. Ce fut la fondation de Larung Gar qui est devenue l’une des institutions bouddhistes les plus importantes et les plus influentes au monde. Le succès de Larung Gar est né de l’incroyable capacité d’enseignement de Khenchen Jigmé Phuntsok. Il était non seulement sage et compatissant, mais aussi captivant. Les gens ont apprécié ses enseignements et ont été inspirés par sa présence car il avait toujours de nouvelles choses à partager grâce à sa richesse d’expérience et de visions. En raison de sa vertu, de son dévouement et de sa capacité étonnante, plusieurs milliers de moines et de nonnes, qui ont maintenu la discipline monastique selon le Vinaya, ainsi que de nombreux étudiants de Mongolie, de Chine et d’autres pays, sont arrivés à Larung Gar pour étudier avec Khenchen Jigmé Phuntsok.

Pendant tout ce temps, il a continué à révéler des trésors de terma et à avoir des visions. Une révélation miraculeuse s’est produite à Larung Gar devant une foule de 10 000 moines, nonnes et laïcs. Khenchen Jigmé Phuntsok est venu devant le temple principal à trois étages avec sa sœur, sa fille et d’autres lamas. Sous les yeux de tous, il entame une danse gracieuse et joyeuse. Il a fait trois fois le tour de sa main visiblement vide et au dernier tour, un gros œuf blanc est apparu dans sa main. Plus tard, il a ouvert l’œuf et à l’intérieur se trouvait un texte en langue ḍākinī. Chaque syllabe ravivait de vastes quantités d’enseignements déjà présents dans son esprit de sagesse. De nombreuses fois, il révélait des trésors et disait à ses disciples de les enregistrer car c’était le seul moyen de capturer ses enseignements car il parlait si vite.

En 1987, il a fait un célèbre pèlerinage avec des milliers de ses étudiants sur la montagne aux cinq sommets appelée Wǔtái Shān en Chine. Dans une vision de Mañjuśrī, on lui avait dit que ce pèlerinage profiterait à tous les êtres et au bouddhisme. Il est resté dans des grottes et d’autres lieux sacrés et a composé de nombreuses chansons de réalisation ( doha ) pendant son séjour. Il a donné des enseignements à de nombreuses personnes (parfois avec des foules diverses atteignant plus de 10 000 personnes) lors de ce voyage, y compris des enseignements qui ont aidé ses disciples chinois à établir des liens plus profonds avec le bouddhisme tibétain.

À la demande du Panchen Lama Chökyi Gyaltsen, Khenchen Jigmé Phuntsok s’est rendu à Pékin en 1988 et a donné des enseignements de toutes les grandes traditions bouddhistes à l’Académie supérieure bouddhiste. Par la suite, il partit en pèlerinage avec le Panchen Lama et révéla de nombreux trésors de termas.

En 1990, il a été invité à se rendre en Inde pour donner des enseignements à Sa Sainteté le Dalaï Lama et à Penor Rinpoché. Lors d’un voyage en Inde, il a révélé de nombreux trésors de terma laissés par Gourou Rinpoché et Yeshé Tsogyal au Népal. Il avait des liens étroits avec Gourou Rinpoché, Mipham Rinpoché et son maître racine Khenchen Thupten Chöphel. Ces grands maîtres et les dharmapālas lui ont donné à plusieurs reprises des conseils dans des visions et des rêves sur l’avenir et sur la manière d’apporter le plus d’avantages aux autres.

Il a continué à voyager beaucoup, donnant des enseignements et des initiations, jusqu’à ce qu’il décède à Chengdu à l’âge de soixante et onze ans le 6 janvier 2004. Dans son testament final, il a demandé à ses disciples de ne pas chercher sa réincarnation, mais de pratiquer comme il l’avait enseigné.

 

Dans les instants qui ont précédé son décès, le conseil de son cœur était : Ne perdez pas votre propre chemin. Ne dérangez pas l’esprit des autres.

Khenchen Jigmé Phuntsok

LAMA RIGDZIN NYIMA

Namtrul Rinpoché, maître de Do khientsé Rinpoché

Biographie en cours de traduction.

NAMTRUL RINPOCHÉ

Namtrul Rinpoché, maître de Do khientsé Rinpoché

Namtrul Rinpoché Jigmé Phuntsog, communément appelé Namtrul Rinpoché, est né en 1944 (l’année du singe de bois), le dixième jour du mois. Il est aussi connu sous le nom d’Orgyen Namkha Lingpa.

Son père était Pouchong Namlo dont le lignage remonte à la lignée royale Mougpo Dong (Dong était une des tribus originelles du Tibet). Sa mère portait le nom de Gétsé Zadrog Kyi.

Sa naissance avait été prophétisée de nombreuses fois et dans de nombreux termas ou « trésors spirituels » (voir La lignée Nyingmapa). Bien qu’il fut reconnu principalement comme l’incarnation de Namkhai Nyingpo, de nombreuses émanations lui furent associées, celle d’Apang Tertön Orgyen Trinlé Lingpa, le père de Taré Lhamo, décédé en 1945, celle de l’abbé de Pel Nyenloung Thekchen Chökhor Ling, et également la réincarnation de Shouchen Namtrul Ösel Rigpai Dorjé, par des maîtres aussi réputés que Jamyang Khyentsé Chökyi Lodrö ou Bairo Mingyour Yéshé Dorjé.

Parmi ses principaux maîtres spirituels, il y a Séra Yangtrul Rinpoché, Kenchen Jigmé Phuntsog, Kyabjé Lama Rigzin Nyima, Shouchen Phendé Chökyi Nyima.

Dès son plus jeune âge, il montra énormément de compassion envers les êtres et ne supportait pas que les enfants tuent des insectes, à tel point qu’il en éclatait en sanglots. Il eut également de nombreuses visions de Samanthabadra (le Bouddha originel) et de déités comme Manjoushri ou Guru Rinpoché.Il apprit la lecture à l’âge de sept ans sous la direction de son oncle. Une histoire raconte qu’il devait continuer à travailler la lecture pendant l’absence de son oncle. Son oncle apprit à son retour qu’il n’avait pas étudié et le réprimanda. Dès le lendemain matin, Namtrul Rinpoché, récita par cœur et sans hésitation, un terma de Karma Lingpa, à la stupéfaction des gens présents.

A l’âge de huit ans, Shouchen Phendé Chökyi Nyima le prit sous sa tutelle. Lorsqu’il n’avait que neuf ans, alors que sa mère était venue lui rendre visite, il eut la prémonition et informa sa mère, qu’elle allait bientôt mourir ; ce qui arriva quelques jours plus tard. Il se chargea lui-même de l’introduire au powa, «le transfert de la conscience».

Les années suivantes, il eut de nombreuses visions de Guru Rinpoché, et révéla de nombreux termas de Guru Rinpoché et de Manjoushri. A treize ans, il fût ordonné au monastère de Tagtsé Samdroub Chökhor Ling et Shouchen Phendé Chökyi Nyima l’accepta non seulement comme disciple, mais en fit le détenteur de ses enseignements. En 1960, alors que la famine faisait rage, Yéshé Tsogyal lui indiqua qu’elle serait toujours auprès de lui.

En 1966, il rencontra Lama Rigzin Nyima, et le perçu de suite sous l’aspect de Vajradhara, protecteur du monde. C’est Lama Rigzin Nyima qui lui révéla ses différentes incarnations et fit un rêve concernant Namtrul Rinpoche lui amenant un terma ; ce qui arriva le lendemain.

Par la suite, à plusieurs reprises, il eut des visions et des indications lui indiquant que Taré Lhamo et lui étaient liés depuis de nombreuses vies. Bon nombre de termas prophétisaient l’âge auquel Namtrul Rinpoché allait rencontrer sa future consort Taré Lhamo et les grands bienfaits qui en découleraient. Il s’ensuivit alors une correspondance entre eux deux et une première rencontre eut lieu. Leur union se réalisa à la fin des années 70.

Ils parcoururent alors le Tibet, allant de monastère en monastère, pendant une vingtaine d’années, donnant initiations et enseignements, accomplissant des miracles, écartant de nombreux obstacles. Leur popularité augmentant à un tel point que plusieurs milliers de personnes se déplaçaient pour venir les rencontrer.

Namtrul Rinpoché Jigmé Phuntsog, a quitté son corps le 7 Novembre 2011, soit le 12e jour du 9e mois (rat) de l’année du lièvre de fer au cours du 17e rabjung pour le calendrier tibétain.

Le Tulku (réincarnation) de Namtrul Rinpoché Jigmé Phuntsog vit le jour le 24 janvier 2014. Son nom est Drimé Padma Benza. Il est le fils de Shitrul Tulku Lharsam.

KANDRO TARÉ LHAMO

Namtrul Rinpoché, maître de Do khientsé Rinpoché

C’est dans un endroit appelé Bökyi Youmoloung que Taré Déchen Gyelmo vit le jour en 1938. Son père n’était autre que le grand tertön, Apang Tertön Orgyen Trinlé Lingpa ; sa mère était Tongpöndza Damtsig Drölma, émanation de la parole de Yéshé Tsogyal.

Reconnue à son tour comme une émanation de Yéshé Tsogyal, Taré Lhamo, aussi connut sous le nom de Khandro Taré Déchen Gyelmo est également une incarnation de Thra Gélong Tsultrim Dangyé (érudit du pays Golok, décédé en 1937) et de Séra Khandro Dewai Dorjé (femme tertön de la première moitié du 20ème siècle). Il est à noter que Thra Gélong Tsultrim Dangyé avait prophétisé sa renaissance dans la famille de Taré Lhamo. Il avait même confié ses objets précieux à un de ses disciples, et missionné ce dernier d’aller, l’année de la naissance de Taré Lhamo chez Apang Tertön, endroit où il prendrait renaissance. Le père de Taré Lhamo avait également prophétisé la naissance, dans sa maison, d’un grand Tulku. A l’âge où elle put parler, elle put demander à ce que lui soit rendus les objets précieux qu’elle avait remis à son disciple, après les avoir décrits un par un.

Dès son plus jeune âge, elle eut des visions de Guru Rinpoche, et elle reçut, à sept ans, elle reçut de son père, les initiations et transmissions du Nyinthig Yabshi.

Lorsqu’elle avait que neuf ans son vénéré père mourut et par dévotion envers lui, elle fit construire un stupa en utilisant l’argent de la vente de tous les bijoux qu’elle possédait.

A l’âge de douze ans, elle eut le privilège de servir Dodroup Rinpoché Rigzin Jalu Dorjé et Dodroupchen Rinpoché (Thoubten Trinlé Pelzangpo), dont elle reçut des enseignements.

Les années suivantes, elle commença à découvrir des termas, « trésor spirituels » (voir La lignée Nyingmapa), la plupart sous la forme de coffrets gravés de syllabes.

Comme cela lui avait été conseillé, lors de sa vingtième année, elle devint tout d’abord l’épouse de Tulku Milo. Puis afin de répondre aux nombreuses prophéties elle rejoignit Namtrul Rinpoche, le « Seigneur du Dharma ».

Elle passa la plupart des années 80, au côté de Namtrul Rinpoché, à découvrir et diffuser des termas (notamment ceux de son père), enseignements, initiations et transmissions à des milliers de personnes à travers tout le pays.

En 1988, elle fit un rêve où elle a eu la révélation du monastère de Pel Nyenloung Thekchen Chökhor Ling comme un champ pur des Bouddhas. Puis une jeune princesse lui apparut, et volant ensemble elle put contempler les champs purs des dakinis et recevoir des instructions directement de Yéshé Tsogyal.

Elle continua ainsi, accompagnée de Namtrul Rinpoché, à voyager de monastère en monastère afin d’enseigner le profond Dharma, et ce jusqu’à son dernier souffle, en 2002.

Sa réincarnation est Jetsunma Kunga Trinley Palter Sakya, petite fille de Sakya Tenzin née le 2 Janvier 2007.