L’offrande de tsok, est un moment de fête entre les pratiquants autour d’un partage d’offrande de nourriture.
Le mot tibétain tsok fait référence à un rassemblement: celui des yogis et yoginis, les pratiquants des mantras secrets, qui viennent célébrer le yidam (voir pratiquer une divinité). Ce moment est comme une fête et notre tenue doit être soignée.
Chaque mois il y a deux jours, le 10ème et le 25ème jour lunaire du calendrier tibétain (voir Programme) au cours desquels il est particulièrement important pour les pratiquants d’effectuer une offrande de tsok.
Le 10ème jour, cycle de la lune montante correspondant à l’aspect masculin, a lieu l’offrande de tsok à Padmasambhava et le 25ème jour, cycle de la lune descendante correspondant à l’aspect féminin, a lieu l’offrande de tsok à Yéshé Tsogyal (une des consortes de Padmasambhava).
Au début de la pratique on dispose des plateaux d’offrande de nourriture (gâteaux, fruits etc.) et des boissons (jus de fruits, etc.) amenés par les participants qui sont offerts tout d’abord à l’assemblée des divinités. On imagine que les divinités consomment la tsok au travers de pailles de lumière, la bénissent et en aspirent l’essence qui correspond à la dévotion des pratiquants. Une fois bénie par les divinités du mandala, ces offrandes se transforment en un nectar d’accomplissement. Ensuite les participants consomment à leur tour la tsok, avec respect et la conscience que c’est une médecine pour l’esprit.
L’offrande de tsok est un moyen habile puissant pour accumuler du mérite (au travers des offrandes de nourritures), pour écarter les obstacles liés à notre pratique et purifier nos samayas. Les samayas sont les liens ou les engagements que l’on a créé avec son maître spirituel, les frères et sœurs de pratique, et notre pratique.
Pendant l’offrande de tsok, il est très important de cultiver la vision pure, c’est-à-dire s’entraîner à percevoir le lieu comme le palais de la divinité, le maître comme la divinité, les sons comme l’essence du son du mantra de la divinité et chaque pratiquant sous sa forme déjà éveillé (daka pour les hommes et dakinis pour les femmes) .
Tsok à Padmasambhava : On pratique le texte du Guru Yoga de Padmasambhava, “La douche de bénédictions” composé par Mipham Rinpoché.
Tsok à Yéshé Tsogyal : On pratique le texte du Guru Yoga de Yéshé Tsogyal, “Le don suprême de la grande félicité”, un terma révélé par Jikdrel Yéshé Dorjé (Dudjom Rinpoché).
Yéshé Tsogyal est la “souveraine de l’océan de sagesse primordiale”. Elle vécut au 8ème siècle et des légendes rapportent qu’à sa naissance, un mantra sanskrit résonna à travers le ciel, tandis qu’un lac se formait spontanément. Epouse mystique et disciple du maître Padmasambhava, elle est son héritière spirituelle, dépositaire de son enseignement grâce à son don de mémoire absolue. Elle fait partie de ses 25 grands disciples, distinguée dans l’ensemble pour sa capacité de ressusciter les morts. À la fin de sa vie terrestre, Yéshé Tsogyal réalisa le corps d’arc-en-ciel et disparut dans l’espace sans laisser de trace. De nos jours, elle révèle toujours, en rêve ou en vision, des termas, “textes-trésors” de Padmasambhava. Vénérée comme une réincarnation de la mère du Bouddha, elle est assimilée à des déités féminines, telles que Sarasvati (Yangchenma), Tara (Dreulma) ou Prajnaparamita (Youmchenmo).
Tsok à Guru-Rinpoché
en cours de rédaction
Tsok à Yéshé Tsogyal
Le texte pratiqué est “Le don suprême de la grande félicité”, terma (voir La lignée Nyingmapa) révélé par Jigdrel Yéshé Dorjé (Dudjom Rinpoché)
Yéshé Tsogyal, “Souveraine de l’océan de sagesse primordiale”, vécut au 8ème siècle et des légendes rapportent qu’à sa naissance un mantra sanskrit résonna à travers le ciel, tandis qu’un lac se formait spontanément.
Épouse mystique et disciple du maître Padmasambhava, elle est son héritière spirituelle, dépositaire de son enseignement grâce à son don de mémoire absolue. Elle fait partie de ses 25 grands disciples, distinguée dans l’ensemble pour sa capacité de ressusciter les morts.
À la fin de sa vie terrestre, Yéshé Tsogyal réalisa le corps d’arc-en-ciel et disparut dans l’espace sans laisser de trace. De nos jours, elle révèle toujours, en rêve ou en vision, des terma, “textes-trésors” de Padmasambhava.
Vénérée comme une réincarnation de la mère du Bouddha, elle est assimilée à des déités féminines telles que Sarasvati (Yangchenma), Tara (Dreulma) ou Prajnaparamita (Youmchenmo).