PARINIRVANA KANDRO TARÉ LHAMO

PARINIRVANA

PARINIRVANA

Kandro Taré Lhamo

DUTCHEN Tout public

mercredi 09 avril
00:00 – 00:00
Activité guidée par un pratiquant expérimenté disciple de Do Khyentsé Rinpoché

PARINIRVANA

Le Parinirvana est un terme sanscrit utilisé pour désigner la mort d'un être qui s'est libéré du samsara, du karma et de la renaissance.
Du point de vue bouddhiste, lorsque les gens ordinaires meurent, le karma non résolu de chaque personne passe à une nouvelle renaissance instantanément ; et ainsi l'héritage karmique renaît dans l'un des six royaumes du samsara. Cependant, lorsqu'une personne atteint le nirvana, elle est libérée de la renaissance karmique. Quand une tel être meurt, c'est la fin du cycle de renaissance, le samsara et le karma. Un maître peut reprendre renaissance dans le samsara pour aider les êtres, à l'inverse des êtres ordinaires ce n'est pas une renaissance poussé par le karma mais par les souhaits et le pouvoir d'aider les êtres.

Le Parinirvana du maître est un moment dès plus important pour le disciple. Etablir un lien de maître à disciple est le cœur de la voie du vajrayana. Lorsque ce lien est pur, un amour et une reconnaissance hors du commun pour le maître jaillit de notre esprit et nous nous sentons unis en permanence avec lui.

Ce moment est l'occasion de témoigner notre gratitude et notre foi envers le maître. C'est un moyen puissant pour rassembler des énergies positives à travers toutes sortes d'offrandes (fleurs, lampes, encens, offrandes de nourriture ) et pour purifier les "samayas" liens sacrés qui ont été créé avec le maître à travers différentes transmissions, enseignements, loung ou initiations.

Kandro Taré Lhamo était un très grand maître du Dzogchen et un des principaux maître de DoKhyentsé Rinpoché. Même si nous n'avons pas créé de lien direct de maître à disciple avec lui dans cette vie, étant relié à Do Khyentsé Rinpoché, nous possédons ce lien de la bénédiction de la lignée. En effet, lorsque nous nous relions à un maître, nous nous relions à toute sa lignée spirituelle depuis Guru Rinpoché.

KANDRO TARÉ LHAMO (12ème jour du 2ème mois lunaire Tibétain)

C’est dans un endroit appelé Bökyi Youmoloung que Taré Déchen Gyelmo vit le jour en 1938. Son père n’était autre que le grand tertön, Apang Tertön Orgyen Trinlé Lingpa ; sa mère était Tongpöndza Damtsig Drölma, émanation de la parole de Yéshé Tsogyal.

Reconnue à son tour comme une émanation de Yéshé Tsogyal, Taré Lhamo, aussi connut sous le nom de Khandro Taré Déchen Gyelmo est également une incarnation de Thra Gélong Tsultrim Dangyé (érudit du pays Golok, décédé en 1937) et de Séra Khandro Dewai Dorjé (femme tertön de la première moitié du 20ème siècle). Il est à noter que Thra Gélong Tsultrim Dangyé avait prophétisé sa renaissance dans la famille de Taré Lhamo. Il avait même confié ses objets précieux à un de ses disciples, et missionné ce dernier d’aller, l’année de la naissance de Taré Lhamo chez Apang Tertön, endroit où il prendrait renaissance. Le père de Taré Lhamo avait également prophétisé la naissance, dans sa maison, d’un grand Tulku. A l’âge où elle put parler, elle put demander à ce que lui soit rendus les objets précieux qu’elle avait remis à son disciple, après les avoir décrits un par un.

Dès son plus jeune âge, elle eut des visions de Guru Rinpoche, et elle reçut, à sept ans, elle reçut de son père, les initiations et transmissions du Nyinthig Yabshi.

Lorsqu’elle avait que neuf ans son vénéré père mourut et par dévotion envers lui, elle fit construire un stupa en utilisant l’argent de la vente de tous les bijoux qu’elle possédait.

A l’âge de douze ans, elle eut le privilège de servir Dodroup Rinpoché Rigzin Jalu Dorjé et Dodroupchen Rinpoché (Thoubten Trinlé Pelzangpo), dont elle reçut des enseignements.

Les années suivantes, elle commença à découvrir des termas, « trésor spirituels » (voir La lignée Nyingmapa), la plupart sous la forme de coffrets gravés de syllabes.

Comme cela lui avait été conseillé, lors de sa vingtième année, elle devint tout d’abord l’épouse de Tulku Milo. Puis afin de répondre aux nombreuses prophéties elle rejoignit Namtrul Rinpoche, le « Seigneur du Dharma ».

Elle passa la plupart des années 80, au côté de Namtrul Rinpoché, à découvrir et diffuser des termas (notamment ceux de son père), enseignements, initiations et transmissions à des milliers de personnes à travers tout le pays.

En 1988, elle fit un rêve où elle a eu la révélation du monastère de Pel Nyenloung Thekchen Chökhor Ling comme un champ pur des Bouddhas. Puis une jeune princesse lui apparut, et volant ensemble elle put contempler les champs purs des dakinis et recevoir des instructions directement de Yéshé Tsogyal.

Elle continua ainsi, accompagnée de Namtrul Rinpoché, à voyager de monastère en monastère afin d’enseigner le profond Dharma, et ce jusqu’à son dernier souffle, en 2002.

Sa réincarnation est Jetsunma Kunga Trinley Palter Sakya, petite fille de Sakya Tenzin née le 2 Janvier 2007.