LE SOUR

L’offrande du sour permet de pacifier et libérer l’esprit des êtres vivants, des défunts et des esprits nuisibles.

Le mot tibétain « sour » fait référence à l’odeur de farine grillée et des 3 substances blanches et sucrées (farine, beurre, yaourt, miel, sucre, mélasse) offertes pendant la pratique.

Des pilules de bénédictions et des feuillets de mantras sont sont ajoutées à ces offrandes. Elles ont le pouvoir de pacifier et libérer l’esprit des êtres, particulièrement les défunts et les créanciers karmiques.

Cette pratique a lieu une fois par mois, le 18ème jour du calendrier lunaire Tibétain (voir Programme).

Pendant la phase d’offrande des substances brulées, les participants accumulent le mantra OM AH HOUNG. La syllabe « Om » purifie l’offrande des impuretés, « Ah » transforme l’offrande en nectar et « Houng » la multiplie  à l’infinie.

Tout en récitant ce mantra on s’imagine sous la forme de Tchenrézi, le Bouddha de la compassion. La fumée qui se dégage des offrandes réjouit tous les Bouddhas et tous les êtres des 6 royaumes.

Cette pratique est une manière d’accumuler de vastes mérites et de pacifier les obstacles dans sa pratique, sa vie, ses projets, ou ses affaires en nous acquittant des dettes karmiques :

  • Envers les êtres auxquels on a causé du tort, dans cette vie et dans les vies passées, consciemment ou inconsciemment et qui, à présent, gardent une rancœur envers nous ou cherchent à nous nuire
  • Envers tous ceux qui ont à notre égard de la jalousie ou de la malveillance et dont notre réussite ou notre bonheur procure de la souffrance.

Un autre bienfait réside dans le fait que les esprits ainsi nourris par l’odeur de ces substances sont libérés de leur terrible faim. En recevant l’enseignement du Bouddha, leur esprit se libère des tourments dus à leur renaissance.